La vie revue et corrigée : le cas des xénogreffes
1 Professeur titulaire, Département de philosophie, Université du Québec à Montréal. • l importe aussi de noter qu’il n’existe pas encore à notre connaissance d’étude spécifique, de point de référence quant à l’arrimage de cette technologie médicale avec le corps social ni de configuration ou de délimitation du site juridique à travers lequel un pareil effort de transfert génétique entre l’animal et l’humain pourra s’effectuer. Conséquemment, notre lecteur comprendra que cette analyse ne saurait se contenter d’étaler et de commenter les montages législatifs pertinents, puisqu’il n’en existe point (à l’exception des travaux du Nuffield Council of Bioethics du Royaume Uni et de l’Institute of Medicine’s (IOM) Council of Care Technology ) encore spécifique aux xénogreffes, à la différence des autres domaines de la biotechnologie prolixes en documents de toutes natures sur les protocoles de consentement, lignes directrices et les règles à suivre en matière de nouvelles drogues ou de nouveaux traitements. Cette dernière situation d’inflation documentaire offre le plus souvent l’opportunité aux juristes de s’adonner à de suaves comparaisons des droits inter- étatiques en réduisant à leur plus simple expression leur part ou leur implication subjective de commentateur. En ce qui a trait aux travaux du Nuffield Council of Bioethics du Royaume Uni et de l’Institute of Medicine’s (IOM) Council of Care Technology ) voir A. S. DAAR, «Ethics of Xenotransplantation : Animal Issues, Consent, and Likely Transformation of Transplant Ethics, World Journal of Surgery, novembre-décembre 1997, 21/9, p. 975-982.
Résumé
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