Technonormativité

1 Université TELUQ (Université du Québec) . Professeur titulaire

Résumé

[1] Aux origines. Le mot « technonormativité » est apparu en 2018 en France. À ses origines, il fait référence à des normes de standardisation. Selon la définition donnée par Caroline Lequesne-Roth, il s’agit de « l’ensemble des normes qui encadrent et régulent les deep technologies. Le domaine de la technonormativité est vaste : il s’étend des standards tels que ceux labellisés sur Ethereum à la normalisation internationale, en passant par l’effort de standardisation émanant de nos ordres juridiques » (NATHAN, 2018). Le mot revêt un sens précis se caractérisant avant tout par son sens technique et évoque principalement une normalisation, c’est-à-dire, dans son sens technique, le « choix et [la] fixation de standards imposés à la réalisation de certains objets […] » (ARNAUD, 2018, p. 390). Cette technique renvoie aux deep technologies lesquelles sont difficilement définissables. Selon la Banque publique d’investissement de France, les deep technologies évoquent les technologies de rupture. Les technologies de rupture sont associées au modèle économique d’entreprises émergentes, principalement du secteur numérique, et sont fortement associées au milieu entrepreneurial des start-ups. Tous ces anglicismes cachent mal un phénomène avant tout américain que les Européens tentent d’imiter. À l’origine, ce sont les innovations disruptives qui caractérisaient ces technologies de rupture.

Pour en savoir +

 

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Citation recommandée

Benjamin Lehaire, « Technonormativité », dans Vincent Gautrais (dir.), Dictionnaire de la norme: formaliser l'informel, 29-3 Lex electronica 2024. En ligne : https://lexelectronica.openum.ca/s/3126.

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