Audit

1 HEC Montréal. Professeur agrégé

Résumé

[1] À l’origine, le terme audit, dérivé du mot latin audire qui signifie entendre, servait à faire référence à la coutume selon laquelle les comptes d’une entité faisaient l’objet d’un processus d’attestation réalisé par une tierce personne chargée de les recevoir et de les examiner (AJAO et al., 2016; HAWES, 1974). Selon cette coutume, l’auditeur entendait les comptes lui étant rapportés par un représentant de l’entité (souvent le comptable) et procédait à un examen oral visant à attester les renseignements qui y étaient compris (KUMAR, 2015). L’audit avait pour but de détecter et de prévenir la fraude ou les erreurs incluses dans les comptes afin d’offrir une certaine assurance aux parties intéressées (notamment, aux commerçants et aux collecteurs fiscaux) qui étaient susceptibles de prendre des décisions sur la base des comptes qui leur étaient communiqués (AJOA et al., 2016; KUMAR, 2015). Dès le début, le processus d'audit était fondamentalement lié au comportement des êtres humains puisqu’il s’enracine dans la façon dont nous écoutons et communiquons afin d'analyser, d'observer et de prendre les meilleures décisions (AJOA et al., 2016).
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Citation recommandée

Simon Dermarkar, « Audit », dans Vincent Gautrais (dir.), Dictionnaire de la norme: formaliser l'informel, 29-3 Lex electronica, 2024. En ligne : https://lexelectronica.openum.ca/s/3109.
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